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Malacca chat d’intérieur

Photo du rédacteur: CharlesCharles







Le maître de maison entrouvre un œil, puis l’autre.


Qui ose me déranger à l’heure de la sieste ? Même pas un présent… navrant… ces visiteurs manquent de savoir-vivre.


Qu’importe, le chat s’en lisse les moustaches avant de se rendormir en rêvant volailles et cochonnailles. Les souris c’est bon pour les gueux faméliques qui errent entrent les tombes sur la colline de Malacca.


La vie de chat dans une shophouse traditionnelle offre des avantages, ombre et fraîcheur, bassin poissonneux, puits de lumière avec plantes grimpantes, vieux bois exquis où affiner ses griffes.


Et aussi deux lanternes qu’il se réserve pour plus tard, elles sont hautes, trop, mais un jour c’est juré il prendre son élan et lacérera ces toiles finements décorés comme il se doit.

En attendant, un supplément de sieste s’impose, la rumeur de la rue extérieure parvient à peine jusqu’à sa couche, juste le bruit de fond ad hoc pour bercer ses rêves d'artiste, un « Chat -banksy » triomphant.


Rien à redire, ces intérieurs de maison toutes en puits de lumière invitent au repos.

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