Une découverte alternative, celle de la rivière Linggi qui incarne la frontière physique entre les États de Malacca et de Negeri Sembilam. Sur le coup, j’hésite entre « l’équipée sauvage » et « à la poursuite de Godzilla ». Ce dernier n’est autre qu’un charmant crocodile de mer qui pèse allègrement sa demi-tonne pour 6 mètres de cuir brut, très brut même avec toutes ses dents.
C’est Maria Marcos, biologiste et l’une des co-fondatrices de Sungai Project, une ONG dont le but est de reconnecter les gens avec la nature qui a baptisé ainsi ce crocodile qui en impose. Si cette vidéo est exacte, c’est lui le Godzilla de la Sungai Linggi
Godzilla n’est pas forcément au rendez-vous, mais il n’est pas le seul a hanté les lieux, tant s’en faut. Voici un extrait du papier publié dans le dernier exemplaire de la Gazette.
« Une première rencontre fortuite nous attend, un jeune python enroulé sur une branche. Des colonies de singes dont des semnopithèques à coiffe aux regards hallucinés se défilent entre les arbres. Nous rejoignons la Sungai Linngi, le fleuve majestueux est cerné par la mangrove. Sur ses rives, aigrettes et hérons prennent leurs envols, tandis que des macaques s’aventurent au bord de l’eau. Méfiants, ils détalent à la moindre alerte, des fois que des yeux sournois les guettent au ras de l’eau… »
Et voici les images que j’ai prisent au cours de cette ballade rafraîchissante. Je ne prétends nullement être un « photographe animalier ». Déjà photographe LOL et pourtant j’illustre sans souci mes articles professionnels.
Pour ce qui est de la photo animalière, c’est un métier à part, je n’ai ni le matériel ni la patience pour cela. De toute façon sur un esquif en perpétuel mouvement c’était mort d’avance. La prochaine fois, j’irais dans un zoo et broderais l’histoire ad hoc tout autour…