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  • Photo du rédacteurCharles

La rivière aux aigrettes

Dernière mise à jour : 28 févr. 2020




Avançant à pas feutrés dans les étendues boueuses des mangroves où elle chasse, l’aigrette garzette n’y sacrifie en rien de sa majesté naturelle.


Il en va un peu moins de ses mets choisis, vers, petits poissons et autres mollusques, insectes et reptiles, s’y ajoutent encore de petits oiseaux, bref tout malchanceux passant à portée de son bec.


L’Egretta garzetta est une prédatrice lumineuse, une aristocrate chasseresse/pêcheuse en robe blanche immaculée rehaussée de cuissardes noires qui arpente sans relâche les zones humides avec une prédilection pour les eaux saumâtres.


Ce en quoi elle est gâtée à Malacca, quoique que la poldérisation à outrance de ces dernières années l’écarte chaque jour un peu plus du centre-ville.


C’est aussi une grande bêcheuse devant l'éternel qui nous laisse là planter dans les étendues incertaines des vasières alors qu’elle s’enfuit gracieusement en quelques battements d’ailes.


Pour le fabuleux, une version khmère de La Fontaine « l’aigrette et le renard »


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