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  • Photo du rédacteurCharles

Malacca au petit matin




Quelques images avant que la cité ne s’éveille.

En vrac, la rivière réaménagée, ses coureurs, ses cyclos en mode post nocturne, les fruits amers de l’arbre de Malacca et ses hôtes naturels. Au passage, ces derniers questions pattes, faut reconnaître qu’elles sont griffues…


Ils sont mignons quand ils sont petits les lézards monitors, dès qu’ils ont atteignent leur pleine maturité, c’est une autre histoire. Ils demeurent tout de même de bons gros varans inoffensifs, quoique personne ne s’aventure à les taquiner de trop près. Des fois qu’ils donneraient un solide coup de queue, voire de dent. C’est très rare. Méfiants, ils s’enfuient à notre approche en tricotant gauchement sur leurs pattes courtaudes.


Saint-François Xavier, lui-même, n’y risquerait pas sa main de baptême. Celle-ci est d’ailleurs déposée dans un reliquaire à l’église des Jésuites à Rome. Par « miracle », il se trouve que sa statue malaccaise a été amputée de ladite main droite.


Une légende veut que la veille de son inauguration, un arbre aurait perdu une branche, en tombant celle-ci aurait brisé la main du saint homme. Une histoire sans fondement, la vérité git sans doute ailleurs, pur vandalisme ? Pieux vandalisme ? Facétie étudiante ?


Peu importe, Malacca cette vieille dame indigne qui en son temps régna sur le détroit qui porte aujourd’hui son nom en a vu bien d’autres.


Elle s’en remet toujours, même des pandémies !


Les visiteurs s’en reviennent le temps d’un weekend.

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