La photo ci-dessus est le reflet du Flora del mar, une réplique du navire amiral d’Alfonso d’Albuquerque. Un musée qui amusera le jeune public.
Justement lequel visité ? A Malacca, l’amateur de musées peut se poser la question tant ils foisonnent. Une quinzaine au minimum, et je ne serais pas surpris d’être loin du compte vu le nombre d’associations, écoles ou lieux de cultes ayant leurs propres salles dédiées.
Bref, cela va du musée religieux multiplié par le nombre de cultes pratiqués au musée de la démocratie, de l’UMNO (la coalition politique) en passant par le musée de Cheng Ho. Révélation, dans ce dernier s’y trouve son propre puits avec ses margelles et couvercles car tout grand explorateur qu’il fut Cheng Ho ne voyageait pas sans son puits natal, il est des choses qui ne se font pas !
Ou encore celui du sous marin français scorpène, les plus larges d’épaules s’enduiront d’huile de palme pour glisser dans les coursives, comme quoi l’huile cela amincit aussi la ligne.
Sérieusement, lequel retenir pour une visite ?
Soyons clair les collections ne sont pas toujours à la hauteur des espérances. Enfin après moult hésitations j’en conserve un, le Baba & Nyonnya museum, 48-50, Jalan Tun Tan Cheng Lock.
Pourquoi celui là et pas Villa Sentosa, son équivalant malais ou le musée d’Histoire du Stadhuys ou celui de l’église de Saint François Xavier (s’y trouve trois reliques du Saint) ?
Eh bien Malacca étant le creuset où s’est forgé la culture originale des Babas & Nyonyas autant découvrir l’une de leur demeure typique. D’ailleurs l’édifice fort bien maintenu est remarquable par la richesse de son intérieur. Ok, c’est “baba-bling” comme titrait une expo sur le thème Peranakan à Paris voici quelques années mais la singularité culturelle des Babas & Nyonyas avec leurs rites complexes, notamment ceux des mariages, vaut le détour.
Voilà mon choix personnel.