Je m’en vais lui faire une ordonnance. Et une sévère ! Je vais lui montrer qui c'est William. Aux quatre coins du Détroit qu'on va la retrouver éparpillée par petits bouts façon puzzle. Moi quand on m'en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile…
William Farquhar, le résident anglais passablement encoléré après que ces premières tentatives de destruction de la forteresse de Malacca à la pioche se soient révélées infructueuses. En 1807, il n’alla pas par quatre chemins il dynamita ladite forteresse érigée en 1511 qui n’en méritait pas tant.
Vous aurez reconnu une réplique de Bernard Blier, c’était trop tentant de l’adapter.
Eh non ce ne sont pas les murmures des vieilles pierres de la forteresse mon propos du jour, pas plus que le retour à la normale normalité du tourisme à Malacca. Faudra encore attendre un peu que les frontières ne ré-ouvrent…
Il s’agit des murs et du street art local. Vous avez les premières versions (une dizaine d’années plus tôt plus ou moins qui disparaissent sous la pioche et où l’usure naturelle), une seconde chevaline remise annuellement au goût du jour et une petite fenêtre dans une arrière ruelle resserrée.
Puis le bizarre, l’étrange, le nouveau. Je ne sais si c’est un fan des Grand prix de F1 de Sepang, un simple amateur de karts mâtinés aux mangas, un tagueur compulsif enfin il a son style.
A bientôt, un jour peut-être, masqué ou non dans les rues de Malacca.
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