Au premier regard, chouette, du street art ! Puis le doute vous assaille, why the hell cette fresque à un air « photoshopé ». C’est trop vif, net, convenu.
Au second regard, « river cruise » qu’est-ce que c’est que cette référence à la pseudo croisière ? J’identifie les barquettes en plastique qui naviguent sur la rivière plein gaz sans guide, sans aucune présentation de quoi que ce soit. Juste un bruyant tourisme de groupe avec les inimitables selfies les deux doigts levés. La rivière de Malacca, j’encourage les visiteurs à la découvrir en la longeant à pied, le circuit est aisé et se révèle plaisant sur quelques centaines de mètres.
Au troisième regard, « Julie’s » ah, mais c’est la Malacca d’Ansel et Gretel ! D’un coup se détectent toutes les galettes et biscottes de la marque…
Aie, c’est a croqué.
On me souffle dans l’oreillette que cette « œuvre » est appréciée par les Malaccais. J’aurais dû m’en douté, il y a un précédent à succès qui attire autant sinon plus les selfies que l’orang-outang de Charles Cham non loin de là, Kiehl’s :
Bref, n’est pas Bansky qui veut. L’auteur de Dubo, Dubon, Dubonnet peut se retourner dans sa tombe, non que je détesterais que l’on revienne à ces fresques publicitaires d’antan, mais pitié en plus stylée que celle ci-dessous.