Entre les offrandes aux Dieux, le maquillage réglementaire pour ces dames et les indispensables pétards pour les jeunes et moins jeunes la communauté indienne célèbre comme il se doit la fête de la lumière.
Kampung Chitty, l’établissement hors les murs des hindous qui ont fait souche à Malacca depuis sa fondation s’anime. Derrière une haie de bananiers, une vache sacrée guette les visiteurs. À l’intérieur du temple jouxtant une porte monumentale une dévote réalise ses prières ou ablutions, je ne sais trop, disons qu’elle effectue les rites consacrés. Des brahmanes déambulent de divinité en divinité et multiplient les offrandes fumantes.
Chacun attend la tombée de la nuit.
Badaboum, des séries de pétards crépitent, cela fume à souhait. Un cortège se forme derrière des musiciens et la procession commence, celle-ci s’arrête devant les demeures mises sur leur 31, l’occasion d’une nouvelle pétarade et le convoi repart. Une pause photo souvenir s’impose sous le porche éléphantesque, puis le défilé redémarre.
Somme toute cela me rappelle la San Pedro évoquée en juin dernier, les cérémonies des fantômes affamés et autres festivités qui égayent tour à tour les multiples communautés qui font le charme de Malacca.
