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đ˜œđ™Șđ™ đ™žđ™© 𝙘𝙞𝙣𝙖, 𝙟’𝙞𝙧𝙖𝙞𝙹 đ™„đ™€đ™Ș𝙹𝙹𝙚𝙧 𝙹đ™Ș𝙧 đ™«đ™€đ™š đ™©đ™€đ™ąđ™—đ™šđ™š

À dĂ©faut de marronniers amplement secouĂ©s Ă  la veille du 1er novembre, des flamboyants dont les fleurs tapissent les sous-bois de Bukit cina en rouge.


Ce cimetiĂšre serait la plus ancienne nĂ©cropole chinoise en dehors de l’empire du Milieu, a priori sa fondation remonte Ă  celle de Malacca ou peu s’en faut. Vu que l’amiral Zheng He Ă©tablit une base avancĂ©e Ă  Malacca vers 1405 cela se tient. Par contre la vĂ©racitĂ© de l’anecdote d’Ang Li Poh qui est associĂ©e Ă  Bukit cina, elle, reste Ă  dĂ©montrer. Sino centrisme oblige, j’imagine mal un empereur de Chine offrir en mariage l’une de ses filles Ă  un simple roitelet dont les terres se situent Ă  l’extrĂ©mitĂ© du monde connu. Fut-il le fondateur de Malacca, l’histoire est peu plausible, Ă  tout le mieux Parameswara obtint la main d’une courtisane ou quelque chose d’approchant Ă  la CitĂ© interdite.


Passons, la plus ancienne tombe identifiée indique 1622.


Un temple chinois, Un mille-pattes ? Des mangues vertes.


Miam ! Miam ! HĂ©las non, ce sont des fruits du cerbera odollam que j'ai un moment confondu avec le mancenillier -Merci Ă  FrĂ©dĂ©ric Renn- connu aussi comme l’arbre de la mort ou du suicide. À juste titre, ces fruits sont absolument toxiques.



Comment ça Socrate tu n’aimes pas le goĂ»t de ma tisane Ă  la ciguĂ« ! Tiens prend de cet excellent jus de fruits en provenance des Indes pour le faire passer
 𝑜𝑱 đ‘Ąđ‘Ÿđ‘’Ìđ‘đ‘Žđ‘ đ‘ đ‘’đ‘Ÿ.


Blague Ă  part, personne n’est censĂ© toucher ces fruits-lĂ , sauf erreur de ma part, on en voit partout. Vous les reconnaĂźtrez sans mal, la photo de la jeune pousse de cerbera odollam.

Revenons Ă  notre colline des Chinois, du sommet on aperçoit Malacca et au-delĂ  le dĂ©troit Ă©ponyme. Sur l’image agrandie vous remarquerez sur la gauche un navire Ă  demi masquer par un bĂątiment. LĂ©gĂšrement plus au centre une silhouette rectangulaire indistincte flotte sur la ligne d’horizon, un super porte-container empruntant le rail de Malacca.



Dans les sous-bois les ombres s’allongent, les racines aussi, elles envahissent carrĂ©ment les tombes
 C’est bucolique Ă  souhait, mais je ne passerais pas par-lĂ  durant le mois des fantĂŽmes affamĂ©s, des fois qu’ils gratifient les vivants d’un fruit tout frais cueilli sur l’arbre


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